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La Fin. Allemagne (1944-1945) par Ian Kershaw ont été vendues pour EUR 14,50 chaque exemplaire. Le livre publié par Points. Il contient 672 pages et classé dans le genre France. Ce livre a une bonne réponse du lecteur, il a la cote 4.8 des lecteurs 325. Inscrivez-vous maintenant pour accéder à des milliers de livres disponibles pour téléchargement gratuit. L'inscription était gratuite.
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Description du livre La Fin. Allemagne (1944-1945) : Les derniers mois de l'Allemagne nazie - 27 internautes sur 32 ont trouvé ce commentaire utile.Les derniers mois de l'Allemagne nazie
Par Denis Urval
Le livre de Ian Kershaw : La fin : Allemagne 1944-1945, qui paraît en traduction au Seuil, n'est pas un ouvrage d'histoire militaire. Il est difficile à résumer tant sont nombreuses les nuances et riche en détails est le récit.Signé par un historien britannique déjà auteur d'une biographie réputée d'HitlerHitler, il entend répondre à une question : si la guerre, dès juillet 1944, peut être considérée comme perdue pour le 3e Reich, pourquoi le régime tient-il jusqu'à avril-mai 1945 au milieu des destructions, et pourquoi peut-il imposer contre toute raison la poursuite des combats ?Cette question en amène évidemment d'autres. Car répondre « parce que Hitler ne pouvait pas envisager d'autres issues que la victoire ou la destruction totale de l'Allemagne » amène à se demander pourquoi on lui obéissait encore au milieu des catastrophes. Ian Kershaw écarte certaines explications (l'exigence de capitulation sans condition des Alliés, qui aurait amené à faire bloc autour du régime, la terreur imposée au peuple allemand par ses maîtres, bien réelle mais qui selon l'historien n'explique pas tout).La réponse du livre : si le prestige personnel de Hitler dans la population diminuait du fait des défaites, des promesses non tenues et des souffrances endurées, la structure du pouvoir charismatique, elle, demeurait en place: c'est ce que Ian Kershaw appelle un « pouvoir charismatique sans charisme » (p. 508). Il n'y avait ni espace de discussion de la politique suivie, ni en haut lieu réelle volonté de la contester : l'obstination du dictateur à mener la guerre aussi longtemps qu'il était en vie faisait loi. En outre, les cadres qui lui étaient liés n'avaient sans lui aucun avenir, ayant brà»lé leurs vaisseaux, et pouvaient estimer n'avoir d'autre issue que la fuite en avant. L'armée, enfin, demeurait fidèle et malgré l'enfer qu'elle vivait, elle ne s'était pas désintégrée.Ce que montre Ian Kershaw, c'est que, pour des personnages clés du régime, l'invasion imminente de l'Allemagne, la multiplication des revers n'était pas simplement un problème, c'était une opportunité. Pour eux cette situation devait entraîner un surcroît, et non une perte de pouvoir, qui correspondait à la satisfaction de leurs aspirations fondamentales. Ils étaient, pour ainsi dire, exaucés au bord de l'abîme. Plus l'Allemagne perd, plus Himmler, Goebbels, Speer, Bormann imposent leurs vues, étendent leur sphère d'influence respective (et concurrente). C'est donc à une analyse de l'évolution des structures de pouvoir et des luttes entre dirigeants que se livre Ian Kershaw, analyse des mécanismes de l'Etat nazi et analyse des mentalités des cadres. L'évocation du conflit entre Speer, qui veut garder beaucoup d'ouvriers pour l'armement, et croit à la primauté de la logistique, et Goebbels, qui veut toujours plus d'hommes pour le front, et rêve d'un peuple en armes, est un des aspects les plus intéressants du livre, révélant la tension entre les deux aspects, technocratique et illuminé, du régime. Non moins que celle de Goebbels, qui compense les pertes de la Wehrmacht comme il peut, la responsabilité de Speer dans le prolongement de la guerre apparaît écrasante, à la mesure de son talent d'organisateur.La création en septembre 1944 d'une milice formée de tous les hommes entre 16 et 60 ans, le Volksturm [tempête populaire] devait traduire l'idée de guerre totale, puisque tous les hommes étaient ainsi faits combattants. Elle ne pouvait pas transformer des civils apeurés en défenseurs fanatisés de leur pays. En revanche, elle était symptomatique d'une nazification totale de la société allemande, oùdésormais chacun était un ennemi du Reich en puissance s'il n'était pas prêt à mourir pour lui ou s'il doutait seulement de la victoire.Les chiffres cités par Kershaw montrent que les pertes allemandes civiles pendant les dix derniers mois de la guerre sont comparables à celles survenues antérieurement pendant toute la durée du conflit. Comme on sait, la même période fut celle de la poursuite de la politique d'extermination des ennemis désignés du régime (p. 276-77).Plus encore que les images de ruines, la photographie la plus éloquente parmi celles du livre est à mon sens celle oùles mobilisés du Volksturm défilent devant Goebbels dans un Berlin pluvieux et sinistre en novembre 1944.PS. La traduction par endroit aurait pu être relue de plus près. Cf. p. 275 : « La grande majorité de la population allemande ne mesura pas [...] que dans [...] ». La phrase n'est pas claire. La Fin. Allemagne (1944-1945) a été écrit par Ian Kershaw qui connu comme un auteur et ont écrit beaucoup de livres intéressants avec une grande narration. La Fin. Allemagne (1944-1945) a été l'un des livres de populer sur 2016. Il contient 672 pages et disponible sur format . Ce livre a été très surpris en raison de sa note rating et a obtenu environ avis des utilisateurs. Donc, après avoir terminé la lecture de ce livre, je recommande aux lecteurs de ne pas sous-estimer ce grand livre. Vous devez prendre La Fin. Allemagne (1944-1945) que votre liste de lecture ou vous serez regretter parce que vous ne l'avez pas lu encore dans votre vie..
Le Titre Du Livre : La Fin. Allemagne (1944-1945)
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Par Denis Urval
Le livre de Ian Kershaw : La fin : Allemagne 1944-1945, qui paraît en traduction au Seuil, n'est pas un ouvrage d'histoire militaire. Il est difficile à résumer tant sont nombreuses les nuances et riche en détails est le récit.Signé par un historien britannique déjà auteur d'une biographie réputée d'HitlerHitler, il entend répondre à une question : si la guerre, dès juillet 1944, peut être considérée comme perdue pour le 3e Reich, pourquoi le régime tient-il jusqu'à avril-mai 1945 au milieu des destructions, et pourquoi peut-il imposer contre toute raison la poursuite des combats ?Cette question en amène évidemment d'autres. Car répondre « parce que Hitler ne pouvait pas envisager d'autres issues que la victoire ou la destruction totale de l'Allemagne » amène à se demander pourquoi on lui obéissait encore au milieu des catastrophes. Ian Kershaw écarte certaines explications (l'exigence de capitulation sans condition des Alliés, qui aurait amené à faire bloc autour du régime, la terreur imposée au peuple allemand par ses maîtres, bien réelle mais qui selon l'historien n'explique pas tout).La réponse du livre : si le prestige personnel de Hitler dans la population diminuait du fait des défaites, des promesses non tenues et des souffrances endurées, la structure du pouvoir charismatique, elle, demeurait en place: c'est ce que Ian Kershaw appelle un « pouvoir charismatique sans charisme » (p. 508). Il n'y avait ni espace de discussion de la politique suivie, ni en haut lieu réelle volonté de la contester : l'obstination du dictateur à mener la guerre aussi longtemps qu'il était en vie faisait loi. En outre, les cadres qui lui étaient liés n'avaient sans lui aucun avenir, ayant brà»lé leurs vaisseaux, et pouvaient estimer n'avoir d'autre issue que la fuite en avant. L'armée, enfin, demeurait fidèle et malgré l'enfer qu'elle vivait, elle ne s'était pas désintégrée.Ce que montre Ian Kershaw, c'est que, pour des personnages clés du régime, l'invasion imminente de l'Allemagne, la multiplication des revers n'était pas simplement un problème, c'était une opportunité. Pour eux cette situation devait entraîner un surcroît, et non une perte de pouvoir, qui correspondait à la satisfaction de leurs aspirations fondamentales. Ils étaient, pour ainsi dire, exaucés au bord de l'abîme. Plus l'Allemagne perd, plus Himmler, Goebbels, Speer, Bormann imposent leurs vues, étendent leur sphère d'influence respective (et concurrente). C'est donc à une analyse de l'évolution des structures de pouvoir et des luttes entre dirigeants que se livre Ian Kershaw, analyse des mécanismes de l'Etat nazi et analyse des mentalités des cadres. L'évocation du conflit entre Speer, qui veut garder beaucoup d'ouvriers pour l'armement, et croit à la primauté de la logistique, et Goebbels, qui veut toujours plus d'hommes pour le front, et rêve d'un peuple en armes, est un des aspects les plus intéressants du livre, révélant la tension entre les deux aspects, technocratique et illuminé, du régime. Non moins que celle de Goebbels, qui compense les pertes de la Wehrmacht comme il peut, la responsabilité de Speer dans le prolongement de la guerre apparaît écrasante, à la mesure de son talent d'organisateur.La création en septembre 1944 d'une milice formée de tous les hommes entre 16 et 60 ans, le Volksturm [tempête populaire] devait traduire l'idée de guerre totale, puisque tous les hommes étaient ainsi faits combattants. Elle ne pouvait pas transformer des civils apeurés en défenseurs fanatisés de leur pays. En revanche, elle était symptomatique d'une nazification totale de la société allemande, oùdésormais chacun était un ennemi du Reich en puissance s'il n'était pas prêt à mourir pour lui ou s'il doutait seulement de la victoire.Les chiffres cités par Kershaw montrent que les pertes allemandes civiles pendant les dix derniers mois de la guerre sont comparables à celles survenues antérieurement pendant toute la durée du conflit. Comme on sait, la même période fut celle de la poursuite de la politique d'extermination des ennemis désignés du régime (p. 276-77).Plus encore que les images de ruines, la photographie la plus éloquente parmi celles du livre est à mon sens celle oùles mobilisés du Volksturm défilent devant Goebbels dans un Berlin pluvieux et sinistre en novembre 1944.PS. La traduction par endroit aurait pu être relue de plus près. Cf. p. 275 : « La grande majorité de la population allemande ne mesura pas [...] que dans [...] ». La phrase n'est pas claire. La Fin. Allemagne (1944-1945) a été écrit par Ian Kershaw qui connu comme un auteur et ont écrit beaucoup de livres intéressants avec une grande narration. La Fin. Allemagne (1944-1945) a été l'un des livres de populer sur 2016. Il contient 672 pages et disponible sur format . Ce livre a été très surpris en raison de sa note rating et a obtenu environ avis des utilisateurs. Donc, après avoir terminé la lecture de ce livre, je recommande aux lecteurs de ne pas sous-estimer ce grand livre. Vous devez prendre La Fin. Allemagne (1944-1945) que votre liste de lecture ou vous serez regretter parce que vous ne l'avez pas lu encore dans votre vie..
Le Titre Du Livre : La Fin. Allemagne (1944-1945)
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